« Le Macaron Star US » Billet de Yannick VERNINI
Le mois dernier, Nicolas Génot revenait de Londres. L’artisan de la Maison des Sœurs Macarons avait présenté ses bergamotes chez Harrods, dans un espace dédié à l’excellence du savoir-faire français. Cette fois, c’est outre-Atlantique que ça se passe. Une fois encore, une spécialité nancéienne est mise en avant.
Dans son édition datée de mercredi, le New York Times met en avant les macarons nancéiens. Expliquant que Nicolas Génot fabrique le célèbre biscuit sur la base d’une recette secrète, vieille de plusieurs siècles. Et histoire de planter le décor, le quotidien explique qu’en 1792, e deux religieuses bénédictines, chassées de leur couvent après que le gouvernement post-révolutionnaire français a interdit les ordres religieux, ont trouvé refuge auprès d’un médecin et ont refait leurs vies en fabriquant des macarons. » Cette mise au point historique faite, c’est une ode au biscuit – « croustillant à l’extérieur, humide et doux au milieu » – qui est déroulée. Malgré tout, le New York Times explique que si, autrefois, le macaron était « le plus exquis des petits plaisirs, aujourd’hui, il est partout, aussi ordinaire qu’un Oreos […]
Mais qu’avec une économie française qui se trouve dans une spirale à la baisse, que le pessimisme infecte le pays comme la moisissure noire, la pâtisserie a gagné en importance. » Le macaron, remède contre l’austérité et la morosité ambiante ? L’idée fait son chemin. Et propulse Nicolas Génot en ambassadeur de la cité ducale dans les colonnes du plus célèbre quotidien new-yorkais.